Les week-ends des Normaliennes du Garage
Naturellement, « rentrer » rimant aussi avec « s’occuper », le lycée s’est chargé de nous proposer tout un choix d’occupations et de divertissements variés, dont la carte s’intitule « emploi du temps » et nous a été présentée en début d’année par une équipe professorale en partie renouvelée, afin que nous n’ayons jamais plus à nous soucier de la façon dont nous allons meubler notre après-midi ou comment pourrons-nous bien passer la soirée ?
Il nous est cependant bientôt apparu que notre établissement, quoique jamais à cours d’idées, avait omis de planifier nos week-ends ; nous avons donc dû le faire nous-mêmes, ne pouvant plus compter que sur notre imagination (et sur l’énergie qui nous restait après une semaine pouvant aller jusqu’à quarante heures de cours et autres devoirs surveillés) …
Ainsi, quand nous ne travaillons pas, nous pendons les crémaillères des autres, remplaçons le père de Raphaëlle dans son appartement - où nous regardons des films tétanisant -, furetons dans les musées, nageons (en papotant, car en khâgne, il ne faut jamais perdre de temps), et cuisinons abondamment.
Les dialogues, surtout, comme l'ont souligné les critiques de la presse cinéma sont vraiment très justes (ou limites ? ).
Franchement, nous préférons notre vision de l'adolescence ! ... ou alors celle de Claude Miller et l'interprétation de Charlotte Gainsbourg dans L'Effrontée !