Maman m'a dit...
... "Mange de la viande rouge !"
Or, grâce à notre ingénieux stratagème, nous en avons maintenant à volonté ! De quoi déchaîner les foudres de nos deux imaginations qui, une fois conjuguées, conçurent ensemble...
La mousse au choco-rat !
Ingrédients : 200g de chocolat pâtissier / 4 oeufs / 30g de sucre / 30g de beurre / une cage piégée (ou nasse)
Recette :
Voisine n°1 : Cassez le chocolat en petits morceaux. Faites-le fondre au bain-marie (doucement, il ne doit pas bouillir) puis arrêtez la cuisson (sans le sortir du "bain") et ajoutez le beurre et le sucre. Cassez les oeufs dans un grand saladier en séparant les blancs des jaunes : montez les blancs en neige d'une part, et mettez les jaunes dans le chocolat de l'autre. Incorporez le chocolat tiède aux blancs en neige.
Voisine n°2 : Enfilez votre costume de rate. Entrez dans la cage piégée, et tortillez-vous voluptueusement en couinant (critères de séduction ratesque). Lorsque le rat arrive, couinez de plus belle - ne cessez de le faire que lorsque la cage se referme. Tenez alors le rat en respect et troquez votre couinement contre des appels à l'aide en attendant que votre voisine vienne vous délivrer.
Voisine n°1 : Allez délivrer votre voisine. Les deux dernières étapes doivent être réitérées autant de rats que nécessaire (les quantités indiquées en ingrédients valent pour trois rats). Ne gardez que les gros rats bien dodus, façon becfigue.
Voisines n°1 et 2 : Tandis que l'une maintient le rat dans le récipient, l'autre recouvre de mousse (ne l'empêchez pas d'en manger : ce sera d'autant meilleur fourré). Réservez quelques heures au frigo (six ou sept heures suffiront à achever l'animal, généralement déjà mort noyé, ou d'indigestion).
Et voilà le travail !
Le conseil de Pauline et Raphaëlle : Si vous n'avez pas, comme nous, la chance d'habiter un garage grouillant de ces délicieux en-cas, faites la mousse comme ci-dessus, versez-là telle quelle dans les verres et contentez-vous d'y plonger une queue de rat en pâte d'amande, préalablement roulée sur un plan de travail (de façon à pouvoir justifier le nom de la recette). Cette variante a l'avantage de n'avoir pas à être dénoyauté de ses petits os au fur et à mesure qu'on la déguste.